mercredi 27 juin 2012

Bikaner, un safari à dos de chameau

Nous partons vers 6h30 en compagnie de notre guide, le proprio de la guesthouse. Il est spécialisé en animaux et plantes sauvages et nous commencons donc par un Jeep Safari (ou plutôt un « Car Safari », vu que sa voiture s’apparente plus à la petite poubelle qu’à la grosse Jeep). Il nous montre les différentes plantes du désert, qu’elles soient utiles pour la médecine traditionnelle et les animaux ou qu’elles aient été importées par les britanniques et soient complétement inutiles ! C’est hyper intéressant !


Nous voyons le long de la route plusieurs espèces d’oiseaux comme des Lucky Bird (qui porte chance si on le voit), des gobbe-mouches, des perruches, des pangolins... Nous voyons aussi des gerbies, petits rats du désert trop minouch’, des lézards et des chouettes, toutes petites (la plus petite espèce d’Asie).



Le guide nous demande si nous voulons faire du hors-piste et nous enfoncer un peu dans le désert, mais nous prévient que sa voiture n’est pas prévue pour ça et qu’il ne faut pas lui en vouloir si il crêve un pneu ou si on a un accident. Pas de problème, on est des fous nous, et on a l’habitude des problèmes de voiture !
Nous nous enfoncons donc dans le désert et apercevons notre première antilope mâle, toute seule, en train de manger les buissons. Waaaaw, trop fort !



Nous continuons notre chemin et croisons plusieurs aigles ou vautours avant de tomber sur un troupeau de grosses antilopes, d’une autre espèce que la première. Il y en a treize en tout en train de se reposer sous les arbres. Notre guide nous assure que c’est la première fois qu’il voit ça et que d’habitude, on n’en voit pas du tout ou alors juste une ou deux. Trop fort, ça c’est de la « Good Luck » (merci au petit rat blanc).


Nous partons en diretion du village où se trouvent nos chameaux. Notre guide nous montre la spécificité de ce village : des petites maisons en terre et bouses de vaches avec un toit en paille et bois. Le problème est que ce type de maison n’est pas faite pour la mousson, bien qu’elles soient parfaites contre le soleil et le froid. Il n’y avait pas de moussons auparavant dans ce coin de l’Inde, ces maisons étaient donc parfaitement adaptées mais depuis 5ans, la mousson est apparue. Des batiments en briques ont donc commencé à pousser partout dans le village… dommage !



Ca y est, nous montons sur nos chameaux ! Je me rappelle mes 7 ans et les vacances en Tunisie avec mes parents, la frayeur que ma sœur et moi avions eu quand le chameau s’était levé et assis. On en avait pleuré ! Bon, Vi, courage, tu as 24 ans aujourd’hui ! Le chameau se lève en deus secondes et demi, mon cœur bat la chamade mais c’est bon, j’ai survécu ! Nathan, lui, fait ça comme un chef !

Et nous voilà partis pour deux heures de Camel Riding, accompagnés de trois indiens : l’un qui conduit la carriole et les deux autres qui tiennent nos chameaux. Je ne suis pas trop à l’aise mais bon, je ne dis rien, je me concentre. J’ai évidement le chameau qui n’arrête pas de bouger, qui a des gratouilles à la patte, qui éternue… enfin bref, tout pour me donner confiance ! C’est décidé, je déteste monter sur des animaux, que ce soit un cheval ou un chameau !
Nous voyons encore des lézards en train de se dorer au soleil, des gerbies trop rapides pour l’appareil photo, des bébés chameaux, des tas d’oiseaux… Le désert est quand même plein de vie !



Nous nous arrêtons pour le lunch dans une toute petite maison en briques abandonnée. Nos trois accompagnateurs nous concoctent des chapatis et des légumes en sauce, très très bon ! Nous restons là jusqu’à 15h, il fait beaucoup  trop chaud pour sortir. Nous en profitons pour faire une petite sieste.

Nous repartons ensuite pour deux autres heures de chameaux, où nous apercevons cette fois-ci des antilopes. On ne croise pas beaucoup de monde si ce n’est un éleveur de chêvres et son troupeau de temps en temps.
Nous arrivons à notre destination pour la nuit. Nous nous installons près d’un petit troupeau d’antilopes qui a tôt fait de s’en aller. Les deux jeunes indiens s’en vont avec nos chameaux et nous restons avec le plus vieux qui nous prépare notre diner. Je m’essaie à l’art des chapati (oui, bon, je ne fait que les aplatir avec le rouleau à tarte, mais c’est déjà ça !) et nous dinons ensuite d’un succulent thali composé de riz, de pommes de terres, de chutney et de dhal (soupe de lentilles).




Après la vaiselle, nous nous installons à la belle étoile sur nos matelas. Il fait bon maintenant, la chaleur est un peu retombée. Nous avons droit à un petit air de musique sous le ciel étoilée, nous nous essayons même à la danse ! Viens le moment de faire dodo, aaaaaah que la vie est belle quand même !

Nous nous réveillons le lendemain vers 6h00, un peu après le soleil. Nous avons la chance d’avoir une colonie de gerbies juste à côté de nous. Nathan leur fait même cadeau de sa tartine à la confiture, elles sont toutes folles ! Nous reprenons la route, cette fois-ci non plus à dos de chameau mais dans la cariolle.
Nous sommes hyper satisfaits de croiser un renard du désert, le seul animal que l’on avait pas encore vu ! Il est tout petit et ne ressemble pas du tout au renard de chez nous.


Nous rentrons au village après deux heures de route, buvons un verre de Chai et montons dans le tuk-tuk qui nous ramène à notre guesthouse. Il s’arrête 5 min en chemin devant un temple que nous allons voir, mais qui est tellement moche qu’on n’entre même pas dedans. C’est la nouvelle mode questoin temple : construire de géantes statues des dieux et faire un parc d’attraction dans le temple (comme le temple labyrinthe que nous avions visité à Amritsar). Evidemment, les enfants adorent !

Nous passons le reste de la journée à flaner à la guesthouse avant d’aller prendre notre sleeping bus de luxe pour Delhi.

Prochaine étape: Delhi

Nathan et Virginie

Lien vers album:
2012-06-27&28 Thar Desert safari

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