Ce matin, nous prenons le bus pour retourner vers Kathmandu. Il faut en effet que nous allions à l’ambassade indienne récupérer nos visas d’entrée. Il nous faudra par contre attendre le 28 avant de les avoir en poche, les ambassades ne travaillent malheureusement pas le weekend !
La journée du 25, nous la passons dans le bus, et une fois arrivés à Kathmandu, nous retournons à la même guesthouse que précédemment. Nous restons bien tranquillement à trainer dans notre chambre pour nous reposer du Chitwan.
La journée du 25, nous la passons dans le bus, et une fois arrivés à Kathmandu, nous retournons à la même guesthouse que précédemment. Nous restons bien tranquillement à trainer dans notre chambre pour nous reposer du Chitwan.
Le lendemain, nous nous décidons à partir visiter Patan, ancienne cité-état rivale au Sud de Kathmandu avant l’unification de la vallée. Aujourd’hui, cette bourgade n’est plus qu’un faubourg périphérique de la capitale, mais à l’époque, les cités rivalisaient en splendeurs et en richesses architecturales.
Nous partons à pied, nous arrêtons boire un jus de fruits frais et traversons le pont qui enjambe la rivière sacrée Bagmati (pour rappel la même qui coule le long des gaths du Patsupatinath). En fait, il s’agit plus d’un cloaque à ciel ouvert où des vaches sont installées. L’eau, si on peut toujours appeler cette substance comme ça, est plus noire que du pétrole, bouillonne comme du purin et charrie des détritus de toutes sortes (dont les morceaux de corps et les cendres des morts déversés dedans après la crémation).
Nous partons à pied, nous arrêtons boire un jus de fruits frais et traversons le pont qui enjambe la rivière sacrée Bagmati (pour rappel la même qui coule le long des gaths du Patsupatinath). En fait, il s’agit plus d’un cloaque à ciel ouvert où des vaches sont installées. L’eau, si on peut toujours appeler cette substance comme ça, est plus noire que du pétrole, bouillonne comme du purin et charrie des détritus de toutes sortes (dont les morceaux de corps et les cendres des morts déversés dedans après la crémation).
Nous arrivons dans le vieux centre de Patan, arrivons à passer outre le check point où il aurait fallu nous débarrasser de quelques liasses de sous, et allons déambuler dans les vieilles rues qui ressemblent finalement assez aux rues du vieux quartier de Kathmandu.
L’entrée des temples principaux est bien sûre payante, et pas qu’un peu, nous nous concentrons donc sur ceux qui sont ouverts au public. Et en fait, c’est pas plus mal car, plutôt que d’être entourés de touristes qui pullulent et dilapident leur argent pour prendre la même photo que tout le monde, nous nous retrouvons au milieu des petites gens et des dévots en train de prier et de faire leurs offrandes, ou simplement en train de vagabonder ou de faire leur marché.
Nous arrivons au Durbar Square de Patan (chaque Cité-Etat avait la sienne), ou place du palais. Nous avons à peine posé un pied sur le pavé qu’un garde nous arrête en nous demandant si nous avons notre billet d’entrée ! Mais bon dieu, c’est juste une place publique quoi, pour aller sur la Grand-Place de Bruxelles, les touristes ne doivent pas payer 5 euros quand même ! C’est dingue cette manie d’essayer d’extorquer de la tune de la poche des touristes… Surtout que tout le monde sait que 90% de cet argent rentre direct dans la poche des politiciens corrompus et un peu du reste va à la rénovation des bâtiments, c’est scandaleux ! Nous sommes révoltés et commençons à nous disputer avec les gardes. Alors que les locaux passent comme ils veulent, s’assoient sur les marches des temples, jettent leurs crasses partout, détériorent tout, pour eux c’est gratuit ! Alors pourquoi les touristes qui ne viennent qu’une fois dans leur vie prendre quelques photos devraient payer pour les locaux ? C’est absurde. Un garde nous emmène jusqu’au Ticket Counter pour essayer de nous faire payer quand même, mais heureusement ça se trouve de l’autre côté de la place et nous avons tout le temps de traverser à notre aise en prenant des photos !
Une fois arrivés au guichet, nous leur expliquons notre façon de penser et nous éloignons avec tous les honneurs ! Nous avons aussi appris que pour visiter le Durbar Square de Bakhtapur (la troisième et dernière Cité-Etat de la vallée de Kathmandu, et la plus belle) il faut débourser 7,5 euros, c’est énorme pour des backpackers comme nous ! Bon ben demain alors ce sera glande à l’auberge plutôt que visite culturelle…
Nous continuons notre balade dans les rues et tombons sur une procession de chars avec des flèches en bambous bizarres qui abritent des statues de certains dieux, on ne sait pas trop lesquels, mais c’est joli !
C’est avec un certain goût d’amertume en bouche que nous retournons sur nos pas et rentrons à l’auberge. Nous aurons néanmoins changé nos idées en achetant nos souvenirs népalais, un bol chantant et un bracelet trouvés dans un magasin Fair Trade. Au moins nous aurons dépensé un peu d’argent pour une bonne cause cette fois et ça ira directement dans les mains des petits artisans qui ont confectionné tout ça!
L’entrée des temples principaux est bien sûre payante, et pas qu’un peu, nous nous concentrons donc sur ceux qui sont ouverts au public. Et en fait, c’est pas plus mal car, plutôt que d’être entourés de touristes qui pullulent et dilapident leur argent pour prendre la même photo que tout le monde, nous nous retrouvons au milieu des petites gens et des dévots en train de prier et de faire leurs offrandes, ou simplement en train de vagabonder ou de faire leur marché.
Nous arrivons au Durbar Square de Patan (chaque Cité-Etat avait la sienne), ou place du palais. Nous avons à peine posé un pied sur le pavé qu’un garde nous arrête en nous demandant si nous avons notre billet d’entrée ! Mais bon dieu, c’est juste une place publique quoi, pour aller sur la Grand-Place de Bruxelles, les touristes ne doivent pas payer 5 euros quand même ! C’est dingue cette manie d’essayer d’extorquer de la tune de la poche des touristes… Surtout que tout le monde sait que 90% de cet argent rentre direct dans la poche des politiciens corrompus et un peu du reste va à la rénovation des bâtiments, c’est scandaleux ! Nous sommes révoltés et commençons à nous disputer avec les gardes. Alors que les locaux passent comme ils veulent, s’assoient sur les marches des temples, jettent leurs crasses partout, détériorent tout, pour eux c’est gratuit ! Alors pourquoi les touristes qui ne viennent qu’une fois dans leur vie prendre quelques photos devraient payer pour les locaux ? C’est absurde. Un garde nous emmène jusqu’au Ticket Counter pour essayer de nous faire payer quand même, mais heureusement ça se trouve de l’autre côté de la place et nous avons tout le temps de traverser à notre aise en prenant des photos !
Une fois arrivés au guichet, nous leur expliquons notre façon de penser et nous éloignons avec tous les honneurs ! Nous avons aussi appris que pour visiter le Durbar Square de Bakhtapur (la troisième et dernière Cité-Etat de la vallée de Kathmandu, et la plus belle) il faut débourser 7,5 euros, c’est énorme pour des backpackers comme nous ! Bon ben demain alors ce sera glande à l’auberge plutôt que visite culturelle…
Nous continuons notre balade dans les rues et tombons sur une procession de chars avec des flèches en bambous bizarres qui abritent des statues de certains dieux, on ne sait pas trop lesquels, mais c’est joli !
C’est avec un certain goût d’amertume en bouche que nous retournons sur nos pas et rentrons à l’auberge. Nous aurons néanmoins changé nos idées en achetant nos souvenirs népalais, un bol chantant et un bracelet trouvés dans un magasin Fair Trade. Au moins nous aurons dépensé un peu d’argent pour une bonne cause cette fois et ça ira directement dans les mains des petits artisans qui ont confectionné tout ça!
Comme prévu, nous passons la journée du lendemain à nous reposer plutôt que d’aller à Bakhtapur.
Le surlendemain, nous nous rendons tôt le matin à l’ambassade indienne donner nos passeports pour qu’ils appliquent le visa. Nous rencontrons Lydie et Clément ( un couple de Français qui se sont rencontrés en Antarctique, trop cool nous aussi on veut aller bosser avec les manchots) avec qui nous allons boire un verre et manger un bout le soir après avoir récupéré nos laisser-passer pour l’Inde. Nous passons une chouette soirée avant de rentrer nous coucher, c’est qu’il faut qu’on soit en forme ! Après-demain, c’est les Annapurnas qui nous attendent !
Le surlendemain, nous nous rendons tôt le matin à l’ambassade indienne donner nos passeports pour qu’ils appliquent le visa. Nous rencontrons Lydie et Clément ( un couple de Français qui se sont rencontrés en Antarctique, trop cool nous aussi on veut aller bosser avec les manchots) avec qui nous allons boire un verre et manger un bout le soir après avoir récupéré nos laisser-passer pour l’Inde. Nous passons une chouette soirée avant de rentrer nous coucher, c’est qu’il faut qu’on soit en forme ! Après-demain, c’est les Annapurnas qui nous attendent !
Prochaine étape: Pokhara
Virginie et Nathan
Lien vers album:![]() |
2012-05-26 Patan |
Salut vous deux,
RépondreSupprimerMerci pour la carte d’anniversaire !
Bien reçue et m'a fais bien plaisir.
Bonne continuation et à bientôt.
Cdlt
Fabrice