Petits pas... Grandes empreintes!: Sur les routes du Botswana

Nous partons de bon matin en direction de la frontière. La route est encore une fois fabuleuse.

Vers 16h, nous passons le check post et la douane sans problème. Ca y est, nous entrons au Botswana !

Nous nous dirigeons vers Gaborone, la capitale et essayons de trouver la guesthouse que nous avons repéré dans notre bouquin. Nous tournons tant et si bien que la nuit arrive, avec son coucher de soleil magnifique. Nous nous perdons sur une petite route et avons droit à un ciel rose, exceptionnel !

Nous trouvons enfin cette guesthouse que nous n’aurions jamais cru si luxueuse. Nous y restons d’ailleurs le lendemain à nous prélasser et à mettre les articles du Kruger, que tout le monde attend impatiemment. C’est que nous n’avions pas prévu que les centres d’information fermaient le week-end, et nous devons planifier ce que nous voulons exactement faire. Nous décidons de partir demain vers les Pans (ancien lac de la taille de la Suisse aujourd’hui asséché et dont il ne reste qu’une croute de sel).

La guesthouse abrite également d’autres habitants : un cochon, New Year, énooooooorme ! On pourrait manger à vingt dessus sans problème ! Elle est tellement grosse que son ventre traine par terre... Il y aussi Shadow le chat, les deux dogues allemands, des poules, un coq, un python… une vraie basse-cour !

Nous partons donc en direction de Gweta, où nous savons qu’il y a un hôtel qui fait camping et qui organise des excursions dans les pans. Sur la route, nous passons plein de petites maisons typiquement africaines : des petites cases rondes en terre. C’est vraiment trop beau. Il y a aussi des tas de petits écureuils de sol qui font des terriers le long de la route.

Nous avons aussi l’occasion de déranger des dizaines de vautours dans leur repas. C’est qu’on les avait pas vus sur le côté de la route, et ils ont été surpris par la voiture. Nous en voyons deux espèces : les uns sont bruns et les autres tout noirs et très grands !

Nous apercevons l’objet de leur festin : un cadavre de vache déjà bien entamé. Ils reviennent petit à petit, bien gentiment. Qu’est-ce que c’est grand comme oiseau quand même !

Le long de la route, nous avons aussi droit à plein d’autruches, mâles ou femelles, qui mangent tranquillou alors que les vaches qui traversent au mulieu de la route nous rappellent étrangement l'Inde.

Nous arrivons à notre camp pour la nuit situé à Palapye où nous tombons sur… un énorme dindon ! Décidément après le cochon, voici le dindon ! Nous nous accordons un petit cocktail sangria qui fait du bien par où ça passe pour le 21 juillet en retard. C’est qu’on est patriotes nous !

Nous ne résistons plus à l’appel du barbecue et Nathan, chef des flammes, nous cuit un bon steak au feu de bois. Miam, ça nous manquait ça !

Le lendemain, nous arrivons à Planet Baobab, notre hôtel où nous dormons en camping. Mais cette fois, ce n’est pas en voiture mais sous la moustiquaire avec nos matelas pneumatiques (il faut préciser que je ne dormirai pas de la nuit ayant peur qu’une hyène vienne me bouffer… !) que nous passerons la nuit.

Nous allons profiter de la piscine car même si l’eau est trèèèès froide, le soleil chauffe ! Nous allons aussi faire un tour dans les baobabs qui habitent le camp. Qu’est-ce qu’ils sont énormes !

Le soir, au coucher du soleil, nous nous rendons près d’un petit lac où nous espérons voir des éléphants mais hélas, nous n’aurons droit qu’à des tourties (tourterelles pour ceux qui ne parlent pas notre langage). Nous disons bonne nuit au soleil qui nous offre encore un splendide spectacle. Nous ne sommes vraiment pas déçus par les couchers de soleil africains qui sont tous les jours aussi beaux que le jour précédent.